28 feb 2013

Cartagena de Indias (Colombia)

Y después de dos días de viaje llegamos por fin a Colombia, tierra de la salsa, el café y los guerrilleros!

Cartagena de Indias, fundada en 1533, fue el principal puerto español en el Caribe y por tanto, muy codiciada por los piratas hijos de la Gran Bretaña. Para evitar los saqueos se rodeó de 13 km de murallas, contruyó una muralla submarina y diferentes fuertes y castillos. Gracias a esto, en el ataque inglés de 1741, seis barcos y 2500 españoles lograron derrotar a 186 barcos y 25000 soldados ingleses, con la inestimable ayuda de las enfermedades tropicales...

Resumen de Cartagena
Lo mejor: el aire colonial que se respira
Lo peor: los precios
Momento surrealistas: nosotros y nuestras pintas mezclados con los monísimos actores y actrices que llegaban al Festival de Cine.

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Après deux jours de voyage (dont un joli La Paz - Lima en 29h30 de bus) on arrive enfin en Colombie, terre de salsa, café et guerrilleros...

Cartagena de Indias, fondée en 1533, a longtemps été le port principal des Espagnols dans les Caraïbes. Elle était donc aussi bien connue des pirates anglais (Drake et compagnie). Pour éviter les pillages, elle a été entourée de 13km de murailles (dont une partie sous-marine), accompagné de fortifications et de châteaux forts. Ainsi, lors de l'attaque anglaise de 1741, 2500 Espagnols et leurs 6 navires ont résisté à l'attaque anglaise, d'une armée de 25000 hommes et 186 navires, en partie grace à l'aide des maladies tropicales...

Résumé de Cartagena
Les plus : la ville coloniale très agréable
Les moins : les prix
Moment surréaliste : nous en mode quechua transpirant, au milieu des acteurs et gens du ciné super bien sapés pour l'ouverture d'un festival

Cartagena (Colombia)


22 feb 2013

La Paz (Bolivia)

La capital más alta del mundo (3650 msnm) está compuesta de miles de edificios que se extienden desde una hondonada, trepando por las colinas de alrededor. El conjunto está rodeado de montañas nevadas, lo que ofrece una vista impresionante desde la carretera. El aeropuerto es también el más alto del mundo (4000 msnm), lo que hace que pocas compañías aterricen allí: se necesita una pista el doble de larga, neumáticos especiales y un piloto que no se estrelle en las montañas... Iberia y Air France ni lo pisan.

Llegamos a tiempo para disfrutar del Entierro del Pepino, que es una versión boliviana del Entierro de la Sardina. El Pepino es una especie de payaso que simboliza el Carnaval. Si eso nos pareció curioso, por la tarde vimos uno de los espectáculos más raros hasta el momento: la lucha libre de cholitas. Consiste en que señoras vestidas a la manera tradicional indígena que entre semana suelen vender patatas o cuidar de sus niños se dedican los domingos a luchar contra otras señoras o señores. Indescriptible (os dejamos vídeo).

Al día siguiente, aún traumatizados por las cholitas acróbatas, nos dedicamos al tema cultural: paseo por la ciudad, catedral, Museo de Antropología... En el Museo de la Coca aprendimos que un minero consume casi medio kilo de coca a la semana y que la Coca Cola sigue llevando hojas de esta planta (aunque ya no cocaína, como a principios de siglo, lástima). Por la noche cenita y planes para cuando volvamos en mayo con Majo y Marcelo.

Próxima parada: Cartagena, Colombia de la siguiente forma: autobús de La Paz a Lima y avión de Lima a Cartagena pasando por Panamá. Todo sea por ahorrar..

Resumen de La Paz
Lo mejor: la ciudad, inesperadamente agradable
Lo peor: la combinación de confetti y lluvia

Momento surrealista: Conversación con el funcionario de la aduana peruana:
-Funcionario: ¿Profesión?
-María: Médico
-Funcionario: ¿Especialidad?
-María: Dermatóloga
-Funcionario: ¿La rosácea se cura?
-María: ...

Vocabulario aprendido: jalar= tirar (de una puerta), botar= tirar (a la papelera)

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La capitale la plus haute de monde (3650m) est composée de miliers de constructions, partant du fond du chaudron, et s'élevant le long des collines. Le tout est entouré de montagnes enneigées, ce qui offre une vue impressionnante depuis la route. L'aéroport, lui, se situe à 4000m, et impose aux avions de décoller sur une piste 2 fois plus longue que la normale, avec des pneus spéciaux et une charge réduite (voilà pourquoi ni Air France ni Iberia n'y met les pieds).

On est arrivé à temps pour voir l'Enterrement du Pepino (genre de clown qui représente le Carnaval). Si cela nos a semblé curieux, l'après-midi on a assisté à un spectacle qui nous a laissé bouche baie : la lutte libre de "cholitas". Cela consiste à que des femmes, vêtues d'habits traditionnels indigènes, qui dans la semaine vendent sur le marché ou s'occupent des enfants, consacrent leur dimanche au spectacle de catch contre d'autres femmes ou des hommes. Incroyable ! Les photos et videos parlent d'elles-mêmes.

Le jour suivant, toujours sous le choc du combat de cholitas, a été dédié à la culture : ballade dans le centre, cathédrale, musée d'Antropologie et de Folklore... Au musée de la Coca, on a appris qu'un mineur en consommait un demi-kilo par semaine et qu'elle faisait toujours partie de la recette du Coca-Cola (après le retrait de la cocaïne de la liste des ingrédients, au début du XXe siècle). Le soir, préparation du programme à notre retour en Bolivie en mai, autour d'un bon petit dîner avec Majo et Marcelo.
Prochain arrêt : Cartagena, Colombie.

Résumé de La Paz :
Les plus : la surprise d'une ville agréable
Les moins : la combinaison des confétis avec la pluie

Moment surréaliste : Conversation avec le fonctionnaire de la douane péruvienne
-Fonctionnaire: Profession?
-María: Médecin
-Fonctionnaire: Spécialité?
-María: Dermatologue
-Fonctionnaire: ¿Est-ce que l'acné rosacée se soigne?
-María: ...

La Paz (Bolivia)

20 feb 2013

Carnaval de Cochabamba (Bolivia)

Después de un mes de trabajo, de nuevo vacaciones! Nos quedamos un día más en Cochabam`para ver el Carnaval. Aquí el día grande se llama "Corso de los Corsos" y consiste en un desfile de agrupaciones que van bailando cada uno con su banda. Dura todo el día. Lo encabezan los militares, luego desfilan ls disfraces modernos y por la tarde las agrupaciones folklóricas. De estas hay varias modalidades, mezcla de cristianismo y tradiciones paganas:

- Diablada: simboliza la lucha entre el bien y el mal, entre las virtudes y los pecados capitales. La figura central es el arcángel San Gabriel. Los personajes femeninos representan la lujuria, como siempre...

- Morenada: representan a los esclavos negros que los españoles importamos para trabajar en las minas. Algunos llevan trajes cilíndricos representando el trabajo en las viñas (los barriles de vino). Otros llevan carracas que simulan el ruido de las cadenas.

- Caporales: son los capataces de los esclavos, por lo que los chicos llevan látigos en la mano. Las chicas visten una versión sexy del traje de "cholita" y los tacones deben tener un mínimo de 7 cm (los aguantan a base de ron...)

- Tinkus: es la lucha simbólica entre dos comunidades. En algunos pueblos remotos persiste el ritual, pero a base de patadas y pedradas no-simbólicas. Pelea todo el pueblo y suele haber un par de muertos todos los años.

Resumen del Carnaval de Cochabamba
Lo mejor: los trajes, los bailes, el ambiente
Lo peor: la manía de la gente de tirarme globos de agua (duele)
Momento desesperante: el pesado de delante que se empeñaba en hablarnos en inglés a pesar de que le dijimos 40 veces que veníamos de España.


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Après un mois de travail, c'est de nouveau les vacances ! On est resté une journée de plus à Cochabamba pour voir le Carnaval (consolation pour avoir raté celui de Oruro). Le Corso de los Corso consiste en un défilé de groupes ou associations qui dansent, tous suivis de leur banda musicale, et ce toute la journée. Les militaires commencent, ils sont suivis par des déguisements modernes de toutes sortes, puis par des groupes folkloriques. De ces derniers, il y a différents types, tous issus de l'époque coloniale, mélange de christianisme et de traditions païennes :

- Dabliada : elle symbolise la lutte entre le bien et le mal, les vertus contre les pêchers capitaux, autour de la figure principale, l'archange Gabriel. Les personnages féminins représentent la luxure (comme d'habitude...).

- Morenada : elle représente les esclaves noirs que les Espagnols importèrent pour travailler dans les mines. Certains ont des costumes cylindriques qui se réfèrent au travail dans les vignes (barrils de vin). D'autres jouent des carracas simulant le bruit des chaînes.

- Caporales : ils représentent les maîtres d'esclaves, avec un fouet à la main. Les filles portent la version sexy de la tenue de "cholita" (habit traditionnel des indigènes), avec des talons d'au moins 7 cm (qu'elles supportent à base de rhum).

- Tinkus : c'est la lutte symbolique entre deux communautés. Le rituel persiste dans certains villages isolés, mais à base de coups de pieds et de lancers de pierres bien réels. Hommes, femmes et enfants ont l'habitude de lutter, causant quelques morts tous les ans. Pour le défilé, évidemment, tout est simulé.

Résumé du Carnaval de Cochabamba
Les plus : les costumes, les danses, l'ambiance
Les moins : la manie qu'ont les gens de lancer des ballons d'eau sur María (ça fait mal)
Moment désespérant : le mec bourré devant nous qui s'entêtait à nous parler anglais...

Carnaval de Cochabamba (Bolivia)

17 feb 2013

Despedida / Adieux Mano a Mano (Bolivia)

Este post está dedicado a todos los que han contribuído a hacer que este mes en Cochabamba sea una experiencia inolvidable... ¡Os echaremos de menos!

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Ce post est dédié à tous ceux qui ont contribué à faire que ce mois à Cochabamba se convertise en une expérience inoubliable... Vous allez nous manquer !

Despedida (Bolivia)

12 feb 2013

La vida en Cochabamba (Bolivia) 2 parte

Un mes en la ciudad nos ha dado para muchos paseos y muchas experiencias. Parques, iglesias, conventos y sobre todo nuestro favorito, el Mercado de la Cancha, donde siempre que vamos nos perdemos y siempre descubrimos algo nuevo. Lo último, la zona de hechicería, con fetos de llama listos para usar y la zona del Carnaval, con adornos de colores para las casas y niños disparando agua y espuma en plan guerrilleros (a veces desde los coches, angelitos...).

En Mano a Mano hemos incrementados nuestros conocimientos de lijado de vigas y reparación de sillas de ruedas, que tal como esta el mercado laboral nunca se sabe lo que puede servirnos. Este fin de semana toca disfrutar del Carnaval de Cochabamba, y para asegurarnos, nos mantendremos alejados de las escaleras…

Resumen de La vida en Cochabamba 2 parte
Lo mejor: la experiencia de vivir y trabajar en un sitio tan remoto
Lo peor: que ya queda menos viaje
Momento surrealista: Pedir una docena de huevos y descubrir por la cara de póker del vendedor que aquí los huevos se venden de 5 en 5.
Vocabulario aprendido: barbijo = mascarilla, cercha = viga

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En un mois à Cochabamba, on a eu le temps de faire pas mal de ballades et vivre beaucoup d'expériences. Parcs, églises, couvents, et surtout notre favori, le Marché de la Cancha : à chaque fois qu'on y va on se perd et on découvre quelque chose de nouveau. Dernièrement, la zone sorcellerie, avec des foetus de lama prêt à être utilisés, et la zone du Carnaval, avec ses décorations de couleur pour les maisons, et les enfants aspergeant d'eau ou de mousse des victimes aléatoires, en plan guerrilleros (parfois depuis les voitures, les petits anges...).

A Mano a Mano on a étendu nos connaissances en ponçage/peinture de poutre et en réparation de fauteuils roulants, vu le marché laboral en ce moment ça peut toujours servir. Le prochain week-end on profitera du Carnaval de Cochabamba, et au cas-où, on restera pas trop loin du sol...

Résumé de la vie à Cochabamba 2ème partie
Les plus : l'expérience de vivire et travailler dans un endroit si différent
Les moins : la durée restante de voyage qui se réduit
Moment surréaliste : demander une douzaine d'oeufs à un vendeur et se rendre compte par son air perplexe qu'ici les oeufs se vendent de 5 en 5

Cochabamba II (Bolivia)

10 feb 2013

Carnaval hospitalario / Carnaval à l'hôpital (Bolivia)

Este fin de semana hemos hecho algo diferente. Decidimos que el carnaval de Oruro no molaba tanto como dicen, y hemos buscado una alternativa más original. Thomas amablemente ha colaborado haciendo como que se caía de una escalera de mano, con lo que hemos podido realizar un tour privado en ambulancia, con visita guiada a urgencias, radiología y neurología y dos noches con todos los gastos pagados (pensión completa) en la suite hospitalaria, bata, sueros y orinal incluídos. De recuerdo nos hemos llevado una bonita RMN perfectamente normal para enmarcar y poner en el salón. El collarín se lo han quedado en el hospital, qué rabia! La experiencia no ha sido mala, pero esperamos no tener que investigar los sistemas sanitarios de ningún otro país...

Hemos bajado de internet algunas fotos del Carnaval de Oruro para que veáis que lo nuestro fue mucho más divertido...
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Ce week-end on a fait quelque chose de différent. On a trouvé que le carnaval de Oruro ne valait pas autant la peine que le disent les gens, et on a cherché une alternative plus originale. J'ai pas mal contribué a cela en simulant une belle chute depuis un escabeau pour atterrir deux mètres plus bas sur le dos et la tête. Cela nous a permis de réaliser une petite ballade en ambulance, une visite guidée des urgences, du service de radiologie, celui de neurologie et deux nuits pension complète tous frais compris dans une des suites de l'hôpital (incluyant pyjama, perfusion et pot de chambre). En souvenir on a ramené un bel IRM parfaitement normal pour accrocher dans le salon. Le seul dommage est qu'ils ont gardé la minerve, qui nous aurait bien servi pour se protéger du froid des hautes montagnes de la suite du voyage. L'expérience n'a pas été mauvaise, mais on espère ne pas avoir à expérimenter les systèmes sanitaires d'autres pays...

On a mis sur picasa quelques photos du carnaval d'Oruro, pour vous montrer que notre week-end a été beaucoup plus amusant...

Carnaval hospitalario (Bolivia)

5 feb 2013

Villa Tunari (Bolivia)

Escapada de fin de semana a la selva boliviana. Al bajar de autobús, 39 grados y una humedad elevada, tipo sauna con el termostato roto. El sudor nos goteaba por la nariz. Aquí los alojamientos tienen piscina para evitar que se les mueran los clientes.

Visitamos el Parque Machi, donde se recuperan animales exóticos rescatados del contrabando, descubrimos un montón de plantas raras, dormimos con el "suave" murmullo de una tormenta tropical con truenos y rayos cayendo a nuestro alrededor y nos bañamos en un río en el que contra todo pronóstico no había pirañas ni anacondas.

Resumen de Villa Tunari
Lo mejor: estar por primera vez en la selva, comer pescado (en Cochabamba solo hay pollo...)
Lo peor: las cucarachas mutantes (hubo que usar la chancla de Thomas para exterminarlas porque la mía era pequeña...)
Momento surrealista: cruzarnos con un coche que transportaba una oveja viva en el portaequipajes.
Vocabulario aprendido: chompa= jersey, movilidad= coche

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Petite escapade de week-end dans la jungle bolivienne. À la descente du bus, on a trouvé 39 degrés et une forte humidité, genre hammam avec le thermostat cassé. Des gouttes de sueur nous en tombaient du nez. Ici les hotels ont des piscines, pour éviter que les clients s'asphixient collé au ventilateur dans leur chambre.

On a visité le Parc Machi, où sont récupérés des animaux exotiques sauvés de la contrebande, on a découvert plein de plantes bizarres, on a dormi avec le "léger murmure" d'un orage tropical avec tonnerre et éclairs qui nous tombaient presque dessus, et on s'est baigné dans une rivière qui curieusement n'avaient ni piranhas ni anacondas.

Résumé de Villa Tunari
Les plus : être pour la première fois dans la forêt amazonienne, manger du poisson (à Cochabamba il y a essentiellement du poulet)
Les moins : les cafards mutants (il a fallu utiliser ma tongue pour en exterminer un parce que celle de María était trop petite...)
Moment surréaliste : croiser une voiture qui transportait un mouton vivant sur la gallerie de toit

Villa Tunari (Bolivia)